Par Thomas Lamblot, le 10 mai 2012

Dans la continuité du don de soi, il est une grande idée, réalisable grâce à la science : le don d’organes. Donner son temps, son argent, son sang ne suffit peut-être plus, désormais quand on peut aussi donner son corps, ou du moins quelques éléments.

Après son décès, bien sûr, mais aussi dans certains cas de son vivant (foie, rein). Tous les organes vitaux sont, de nos jours, transplantables. Et malgré le bon vouloir du législateur qui a institué qu’un prédécédé était automatiquement un donneur d’organes, la réticence de l’entourage, dans ces circonstances douloureuses, ne se prête pas toujours au morcellement du de cujus.

 Il est important que celui-ci, de son vivant, indique expressément à ses proches quelle est sa volonté, en l’espèce. Ainsi la famille, soucieuse de respecter ses ultimes volontés, ne pourrait qu’accepter qu’il soit procédé aux prélèvements nécessaires.

Il faut donc :

1. Y réfléchir et prendre position de son vivant,
2. En parler à ses proches,
3. Porter sa carte de donneur sur soi (ou s’inscrire au registre national des refus).

Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, la demande dépasse l’offre, d’où l’intérêt de sensibiliser les plus jeunes et de véhiculer cette belle idée que même mort, on peut servir d’abord, on peut servir encore.

Pour accéder au Guide d’information : cliquer ici.

Quelques liens utiles pour en savoir plus :

Agence de la Biomédecine http://www.agence-biomedecine.fr/

Association pour le Don d'Organes et de Tissus humains (ADOT) http://www.france-adot.org/

Action et DOcumentation Santé pour l'Education Nationale (ADOSEN) http://adosen-sante.com/

Brigitte LAGARDE, notre sémillante Miss MAAF à nous, s’est évertuée durant près d’une heure, à nous décortiquer toutes les facettes de son activité, au sein de la compagnie d’assurance niortaise.

Notre amie est d’abord salariée-assureur, c’est sa fonction première ; son cœur de cible : les artisans, commerçants, professions libérales...

Elle réalise des audits d’entreprise, principalement en matière de sécurité incendie, fourni du conseil, et établi des rapports de prévention (surtout pour des structures au-delà des 500m2).

Brigitte est également formatrice ; en effet elle dispense des cours de formation à l’assurance, principalement aux artisans, à la chambre de métiers de Toulouse.

Enfin, pour clore des journées déjà bien remplies, il n’est pas rare qu’elle intervienne, le soir, en tant que gestionnaire de partenariat au sein d’assemblées générales, sur tous types d’assurances.

Un grand merci à notre amie Brigitte, pour cette présentation très exhaustive d’un métier souvent attendu.

N’hésitez pas à lui confier vos problèmes d’assurance. Elle vous écoutera avec toute la gentillesse et le professionnalisme qui la caractérise.

Pour joindre Brigitte : brigitte.lagarde@maaf.fr / 06 89 87 59 03.

Qu’est-ce qu’un couple ? Vaste question à laquelle a tenté de répondre notre invitée d’un soir.

Notre amie Patricia LEROY du RC Toulouse-Ovalie, une professionnelle de la question, nous en a dessiné les contours, ce jeudi 22 mars 2012.

• 3 concepts symboliques :
• - l’hétérogamie : les contraires s’attirent,
• - l’homogamie : qui se ressemblent s’assemblent,
• - l’homophilie : le coup de foudre, qui s’explique par les phéromones ; plus ils sont éloignés, plus les personnes seront compatibles.

La plus ou moins grande symétrie du corps reflètera la bonne ou moins bonne santé et donc la plus ou moins bonne efficience de la fonction reproductible. Souvent les choix amoureux sont influencés par les proches. Le couple a essentiellement une fonction sociale dont le mariage est l’une des principales caractéristiques. Il a aussi une fonction maturante : regarder ensemble dans la même direction.

Enfin, le couple a une fonction biologique ou procréatrice : la survie de l’espèce. Le couple connait aussi des phases d’évolution, comme la passion, caractérisée par la lune de miel où l’on passe du sentiment amoureux à l’amour ; s‘ensuit une phase de rodage et de retour à la (dure) réalité ; puis la stabilité s’installe avec l’arrivée des enfants et les carrières professionnelles qui s’affirment. Enfin, la phase du vieillir ensemble est quelque fois remise en cause par l’envie de refaire sa vie (le démon de midi).

Les couples peuvent prendre différentes formes :

• les complémentaires, qui se comprennent par le regard ;
• les symétriques, où tout est partagé, équitablement ;
• les réparateurs, où la volonté commune est de construire une famille avec les moyens appropriés de chacun ;
• les provocateurs, ici on sort des schémas familiaux trop bien établis, mais pour aller où ?
• les fusionnés, où l'on ne distingue plus l'intérêt individuel de l'intérêt collectif, parfois en contradiction ;
• enfin les non-sédimentés, passés trop vite d'amants à parents, ils leur manquent des points de repères.

Tout savoir sur le couple en un soir est sans doute une gageure (de même que tout résumer en quelques lignes).

Un grand merci à Patricia pour cette ébauche d’explications sur des situations que nous vivons au quotidien et dont nous n’avions pas vu l’étendue ni l’importance.

Très largement inspiré du bulletin n°127 de mars 2012 (Merci Patrick !)

Patricia LEROY, Rotarienne au Club de Toulouse Ovalie, Conseillère Conjugale et Familiale depuis plus de 10 ans, Conférencière, Professionnelle ressource pour l’émission E=M6 sur le couple et la sexualité viendra nous parler de ses fonctions.

Elle nous parlera bien sûr du couple, des tensions qui peuvent y régner et la méthodologie qu'elle emploie pour trouver une fin positive aux situations conflictuelles.

Le 22 mars lors de notre réunion hebdomadaire à La Table de Saint-Lys. Pour plus d'information: cliquer sur Contactez l'auteur ou par mail à accueil@rotarysaint-lys.org

Par Jean-Luc Brice, peut-être envoûté par une certaine Béatrice...

Répondant à l’invitation de Dominique et Jean-Luc BRICE de Toulouse-Ovalie, nous avons assisté à une brillante conférence richement documentée sur le catharisme. Il n'a pu résister à l'envie de nous parler d'une mystérieuse et intrigante Béatrice dont la vie tumultueuse et dissolue a fait les délices d’une assemblée captivée.
Bravo Jean-Luc et Merci à toi ainsi qu'à Toulouse-Ovalie pour l'accueil !

Conférence sur la Banque Alimentaire par Jean-Louis Toureau
 
C'est à la fin des années 60 que la 1ère "food bank" apparaît aux Etats-Unis. En France, la 1ère banque, n’arrivera que tardivement (en 1984) à Arcueil en région parisienne. On en compte aujourd’hui une centaine dans tout l’hexagone.
 
L'objectif premier est de lutter contre la sous-nutrition et la malnutrition en allant jusqu’à proposer des conseils pour cuisiner le mieux possible. La banque alimentaire de Toulouse et sa région n’effectue aucun achat (comme toutes les Banques Alimentaires de France), elle redistribue les denrées à une soixantaine d’associations caritatives.

La collecte s’opère tous les jours auprès des distributeurs à heures fixes. D’où la nécessité de chauffeurs-salariés (4 pour la région toulousaine) chargés de récupérer les produits en limite de date de vente (deux jours généralement). Cette collecte quotidienne représente 50% du total. Autre gros pourvoyeur de denrées, l’Union Européenne (25%), mais son aide sera sans doute revue à la baisse dans les années à venir. Les autres sources d’approvisionnement sont les producteurs locaux et industriels de l'agroalimentaire, qui peuvent appeler ponctuellement la banque pour tel ou tel produit ; et enfin, la collecte annuelle réalisée auprès du public par des associations (comme Le Rotary) fournit 10% du total. Cette dernière source permet de collecter des produits de qualité ainsi que de produits hygiéniques non apportés par les autres biais.
 
La distribution vers les bénéficiaires se fait via les associations caritatives type Secours Populaire ou Armée du Salut (pas les Restos du Coeur qui ont une organisation à part). Elles sont sensées vérifier l’exactitude des demandes et l’authenticité des demandeurs. Ceux-ci sont même tenu de participer à l’activité des bénévoles.
Bon an mal an, la Banque Alimentaire de Toulouse et sa région collecte environ 2800 tonnes de denrées par an, équivalent à 5,6 Millions de repas, soit de quoi nourrir environ 7600 personnes pendant un an.
 
Pour plus d'information sur la Banque Alimentaire de Toulouse et de sa région : http://www.banquealimentaire-toulouse.org
 
Inspiré en TRES grande partie du bulletin n°114 - novembre 2011

Par Michel Mazars, Maître en Taï Chi Chuan, lors de notre réunion du 20 octobre 2011.

Il nous a donc dévoilé les origines et les principes fondamentaux de cet art martial chinois, d’inspiration taoïste.

Le Taï Chi Chuan, qui signifie la boxe du faîte suprême, est l’art de cultiver la vie.
Ses origines remontent au 7ème/8ème siècle après J-C, crée sous l’influence d’un certain général Qi Jiguan, et qui sera codifié par le grand maitre Chen Changxing au XIVème siècle. Cette forme douce, intérieure d’art martial, peu pratiqué sous Mao, est, aujourd’hui le quotidien de millions de Chinois.

Le Taï Chi Chuan permet de prendre conscience de son environnement. Il apporte la coordination des gestes, la règle d’or est le lâché prise (très difficile à réaliser).
Au fil des années, c’est la forme Chen, plus sereine, qui a pris le pas, surtout en occident, sur le Yang, la forme plus brutale, plus proche du Kung Fu.

Enfin, généralement pratiqué à mains nues, il peut aussi s’exercer avec des accessoires tels que poignard, bâton, lance, sabre et même éventail (aiguisé).

Extrait du bulletin n°112 d'octobre 2011

Par Claude Miramont, simplement passionné !

La théorie du Big Bang trouve ses balbutiements autour des années 1920. Einstein avec sa théorie de la relativité marque le début de la cosmologie moderne. Pour le savant, l’univers est statique, c'est-à-dire qu’il n’évolue pas dans le temps. Une hypothèse bien vite contredite par l’apport de preuves de l’univers en expansion : le fond diffus cosmologique, vestige de la période chaude de l'univers.

Adieu la théorie d’Einstein selon laquelle l’univers est éternel.  Il a désormais un début : le Big Bang, il y a quelques 13,7 milliards d’années.
A l’époque, l’univers est mille fois plus chaud et un milliard de fois plus dense qu’aujourd’hui. Mais une période de  refroidissement, situé à environ 380000 ans après, appelé la recombinaison, va permettre à la lumière de s’y propager. Et par là même, la lueur du fond diffus cosmologique d’arriver jusqu’à nous.
Entre 100 millions et un milliard d’années plus tard apparaissent les étoiles et les galaxies en spirale, elliptiques ou irrégulières, des planètes telluriques comme la Terre ou Mars, ou gazeuses comme Saturne ou Jupiter.

Des satellites comme Cobe en 1989, WMAP en 2000 ou Planck en mai 2009 nous permettent de remonter le temps, jusqu’ à l’ère de Planck (cette poussière de temps de 10-43 secondes après le Big Bang) et peut-être le mur de Planck et traverser le Big Bang. Mais pour y découvrir quoi ?

Pour autant, le Big Bang n’est peut-être pas cette explosion originel à un moment précis, à un endroit précis de l’univers, tel qu’on le conçoit habituellement mais pourrait plutôt être considéré comme la résultante d’une brutale expansion de celui-ci.
Il est vrai que cette thèse, officielle du Big Bang, n’est contredite par aucune autre thèse sérieuse est qu’elle rejoint d’autres thèses philosophiques et religieuses. Certains, comme Georges Smott ont même pu y voir « Le visage de Dieu ». Le Pape Pie XII, lui-même, à son époque a évoqué « les preuves de l’existence de Dieu à la lumière de la science de la nature ». Même des créatioseptiques comme Stephen Hawking s’interroge ; « il y a des équations, mais qui a mis le feu aux équations ? »
Et après le Big Bang, à quand le Big Crunch ?
Pour la Terre, dans environ 5,5 milliards d’années. Pour l’univers (ou le multivers)… on s’en fiche, on sera tous morts !

Un immense merci à notre ami Claude (bien secondé par son fils, Gilles) pour cette conférence, promise de longue date, brillantissime et savamment documentée. Et qui nous a permis jeudi soir de nous coucher moins bête. Bravo Claude !

Extrait du dernier bulletin 2010-2011 de Pat - n°104 de juin 2011

Par  : Laurie Puisset
Avant-dernière conférence du club pour cette année, donnée par notre sympathique rotaractienne Laurie sur le RYLA.
Le Rotaract est une structure parrainée par le Rotary, ouverte aux jeunes de 18 à 30 ans.
La cotisation annuelle varie de 30 à 80€. D’où des difficultés, notamment financières de passer du Rotaract au Rotary.
Le Rotary Youth Leadership Awards (RYLA) est un séminaire rotarien multidistricts de 5 jours, ouvert aux jeunes de - 30 ans (bac + 3 minimum), destiné à préparer les leaders de demain.
Il peut aussi être international, le dernier s’est tenu à Montréal en 2010.
Au sein d’un tel séminaire les activités sont variées : conférences, ateliers théoriques, pratiques, jeux...Leitmotiv : se faire des amis pour la vie !
Débats ouverts : différence entre leader et manager, instaurer le dialogue grâce au fun.
Les jeux tiennent une place importante dans la transmission des messages : Gagner autant d’argent que l’on peut ; décisions en situation de crise (crash sur la Lune)…
Le coté Ethique n’est pas oublié, avec notamment les 4 questions (posées lors d’une intronisation rotarienne); la sensibilisation au problème de l’eau potable dans le monde et ses solutions : l’Aquabox  et le Wapi kit.
Extrait  du Bulletin n°102 - Mai 2011

Par  : Jean-Charles Facchini
Jean-Charles qui a livré tous les secrets d’alcôve et l’histoire connue ou insolite de la ville de notre fief à travers les siècles