Par : Laure Mulin

Laure nous a préparé une conférence statutaire sur son métier-passion : le commissariat aux comptes.

Dans le grand public, il n’est pas rare que l’on confonde le commissaire aux comptes avec l’expert-comptable. Pourtant, si leur formation est commune, leur activité, leur cadre juridique et leur finalité sont différentes.
Bien qu’ils officient tous les 2 dans le domaine de la sécurité, le commissaire aux comptes ne doit pas être confondu avec son homonyme, officier de police judiciaire.

Le commissariat aux comptes est une profession réglementée, chargée par une autorité juridique d’exécuter des fonctions temporaires.

Sa principale mission est d’informer sur la vie financière de la société et donc d’assurer la sécurité financière au service de la croissance. C’est une profession qui évolue sans cesse aux rythmes des crises capitalistiques. Ainsi l’affaire Enron a abouti en 2003 à une loi sur la sécurité financière des entreprises.

Commissariat aux comptes et expertise-comptable: des missions bien différentes.

L’expert-comptable est l’allié de l’entreprise au quotidien. C’est l’un des collaborateurs principaux du chef d’entreprise. Intervenant sur tous types de marché, même social et environnemental, sa mission est d’analyser et de contrôler l'exactitude des comptabilités. On en compte environ 18000 actuellement en France.

Le commissaire aux comptes est lui, un créateur de confiance. Il a une nomination légale au sein de l’entreprise; il est rattaché au ministère de la justice. Ses principales missions sont de donner son opinion sur les comptes de la société mais surtout d’enclencher des procédures d’alerte en cas de difficultés de l’entreprise pouvant compromettre son devenir. Son devoir est aussi d’informer le tribunal de commerce sur des faits délictueux (particularisme français, unique en Europe). 14500 professionnels se répartissent 220000 mandats.

Laure appartient à l’un des plus gros cabinets comptables du Grand Sud-Ouest, qui compte :
- 100 collaborateurs
- 9 commissaires aux comptes qui se répartissent 250 mandats.

Extraits  des Bulletins n°66 - avril 2010 et n°67 - mai 2010

Pour en savoir plus : www.sygnatures.com

Par : Thomas Lamblot 

La supply chain ou en français recommandé, la gestion de la chaine logistique est l’activité qui consiste à améliorer la gestion des flux physiques et d’informations au sein de l’entreprise et les processus de mise à disposition des produits, de la conception au client final. C’est aussi l’ensemble des maillons de la logistique d’approvisionnement : achat, gestion des stocks, manutention, stockage... Bref, plus clairement c’est la livraison au bon client du bon produit au meilleur prix.

Le but de ce concept venu d’outreatlantique est la réduction des stocks et des délais de livraison; mais aussi depuis peu, la réduction des émissions de CO2 et des économies d’énergie. Son effet est ce que l’on appelle le coup de fouet, est agit principalement sur les commandes et les stocks. Son optimisation entraine anticipation et planification des tâches. Ce concept touche, aujourd’hui tous types d’entreprise, et principalement le domaine de l’alimentation.

La formation supply chain est enseignée en grandes écoles.
Créée en 2005, la société Axsens, spécialisée dans l’assistance aux clients emploie une vingtaine de
consultants venant pour la plupart de l’industrie.
Et pour clore ce chapitre, sachez que notre ami Thomas, malgré son jeune âge a déjà une belle expérience professionnelle :
- 12 ans de supply chain
- 2 ans de conseil en entreprise.
Extrait  du Bulletin n°64 - avril 2010

Pour en savoir plus : www.axsens.com

Par  : Marie-Anne Aîdekon et Carmen Michavila de Coeur en partage
Chez nos amis du RC Toulouse

Connaissez-vous l’association COEUR EN PARTAGE ?
C’est le joli nom d’une association du Bénin qui vient en aide aux enfants défavorisés de ce pays, et dont Marie-Anne AÎDEKON (à gauche) et la charmante béninoise Carmen MICHAVILA sont les dignes représentantes.

Coincé entre le Ghana à l’Ouest et le Nigéria à l’Est, le Benin est une démocratie depuis 1960, compte 7.5M d’hab, et se situe au 161ème rang sur 179 des pays les plus pauvres, avec un revenu moyen de 40€/mois.

L’association COEUR EN PARTAGE, créée en 2007 s’est focalisée sur un petit village au sud du pays : Saclo à 120 km de Cotonou, dont la motivation de ses habitants a fait la différence.

Objectifs principaux de l’association :
- venir en aide aux enfants par le biais de la scolarité et notamment par l’apprentissage du français, critère de réussite sociale ;
- lutter contre le travail des enfants ;
- aider à la réfection de bâtiments scolaires (le toit de l’école de Saclo).
Tout ceci s’est traduit par l’obtention de meilleurs résultats chez les élèves.

Autres objectifs :
Les actions scolarisantes comme l’acheminement de fournitures scolaires ; vêtements, livres, jouets…
La collecte opérée en région toulousaine et en région auvergnate est acheminée via l’association Planète Urgence et grâce au mécénat de la société Icom Communication.
Les premiers résultats sont très encourageants :
- moins d’échec
- meilleur niveau des élèves
- plus d’assiduité et d’autonomie.
L’accès aux soins à nécessité:
- la fourniture de draps, de lits, d’un stérilisateur ;
- la construction d’une paillote pour les consultations
Le financement de l’association s’effectue par :
- du mécénat ;
- des dons ou des subventions ;
- des animations diverses ;
- des adhésions (20€)
Projets et réalisations 2010
- inauguration de la paillote (retransmise à la TV béninoise)
- prévention des maladies infectieuses et nosocomiales
- poursuite de l’implication des jeunes (échanges épistolaires)
- transport du matériel collecté
- réalisation d’une cantine scolaire gratuite ou à faible participation, pour lutter contre la dénutrition (coût : 10500€/an pour 700 enfants)

Engagements de l’association :
- travail en équipe avec les bénévoles
- transparence et traçabilité de l’utilisation des fonds
- respect des engagements et contrôle des réalisations.

Extrait  du Bulletin n°62 - mars 2010