Par Richard Helman

Oubliez ce que vous savez de la cuisine traditionnelle, la cuisine moléculaire a pour but de rechercher des saveurs ou textures nouvelles par la création de gélifications ou autres transformations mystérieuses de la matière…

Une cuisine adaptée aux traiteurs, soucieux d’apporter toujours plus à une clientèle toujours plus exigeante, à la recherche du fun, pour un apéro ou un diner réussi.

Un autre des buts avoués de cette cuisine est d’étonner et de surprendre ; c’est le cas.

Extrait  du Bulletin n°58 - mars 2010

Par : Patrick Solesse

Patrick a ouvert la soirée avec sa deuxième conférence statutaire. Son exposé avait pour objectif de nous montrer l’analogie entre le capital financier et le capital santé.

En effet, on retrouve la notion d’héritage dans l’un comme l’autre (on naît riche ou pauvre, on hérite de certaines caractéristiques génétiques…).
Autre ressemblance, la conservation du capital financier est un enjeu, comme peut l’être celle du capital santé. Lorsque l’un ou l’autre ont été perdus, il est difficile de les récupérer.

Enfin, il existe une interaction forte entre les deux mais la question, non tranchée, est de savoir : vaut-il mieux avoir un bon capital financier et essayer d’en user pour améliorer son capital santé, ou faut-il avoir un bon capital santé pour accroître son capital financier ?

Extrait du bulletin n°10 - Année 2009-2010

Par Joëlle Reberga, RC Toulouse-Ouest

Lorsque le coeur bat d’une manière désordonnée il est en fibrillation. S’il n’est pas défibrillé rapidement, la mort survient en quelques minutes. Grâce à un choc électrique, un coeur qui fibrille peut se remettre à battre.
Selon les statistiques, il y a, en France 50000 morts/an par arrêt cardiaque.
Malheureusement le taux de survie n’est que d’environ 3%, contre 30 voire 40% dans des pays comme les USA. La marge de progression est énorme.
La différence vient de la lenteur des secours, car après 15mn les chances de survie sont nulles (or l’intervention nécessite de 9 à 11mn incompressibles), de plus :
- peu de gens connaissent les gestes qui sauvent
- il y a peu de défibrillateurs dans les lieux publiques.

Alors que faire ?

Avant l’arrivée des secours, il faut
a) assurer une prise en charge précoce de l’arrêt cardiaque, car 1mn gagnée = + 10% de chance de survie.
b) créer une chaine de survie, c’est-à-dire :
- alerter les secours (le 15)
- pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (RCP)
- réaliser une défibrillation (guidée vocalement)
- prodiguer des soins spécialisés (par professionnels)

Le 1er témoin du drame doit de suite entamer un massage cardiaque (tout citoyen peut légalement le faire).
Le rôle du Rotary est :
- de promouvoir l’enseignement du RCP
- de faciliter l’implantation des défibrillateurs (collaboration et prises en charges par différentes organisations).

L’utilisation d’un défibrillateur est une chose relativement aisée, il suffit de suivre les indications orales de la machine.
Ces appareils ont une durée de vie d’environ 5 ans et peuvent délivrer environ 200 chocs.

Voir le site de la Fédération de Cardiologie :
www.1vie3gestes.com .

Extrait  du Bulletin n°11 - Octobre 2008

Par Michel Marbehan, past-Gouverneur, RC  Blagnac

Créée le 1917, elle a à sa tête 15 administrateurs dont le rôle est de :
*  faire fonctionner la Fondation
*  gérer au mieux ses fonds.

La mission du ROTARY International est à la fois simple et compliquée : Faire le bien dans le monde.
Et quand on voit ce qui s’y passe (dans le monde), on peut se dire que la tâche est immense.

Mais pour reprendre le thème du marathon, on peut se dire aussi, que l’intérêt de la mission est moins d’arriver au but que la satisfaction des efforts accomplis. L’important étant sur le parcours, de mobiliser les bonnes volontés.

A cette mission se rattache 2 types de programmes :

Le 1er est éducatif.
En effet, le RI distribue des bourses (23KUSD) à des étudiants (environ un millier/an) dans l’optique qu’ils deviennent des ambassadeurs de bonne volonté.

Cela peut se traduire également, par des échanges de groupes d’études, des jeunes envoyés quelque fois pendant un mois dans tel ou tel pays, dans le but d’y constater la nécessité d’y lancer telle ou telle action.

Il existe également des centres du Rotary pour des études internationales, qui ont pour vocation de réunir des groupes d’étudiants invités à se pencher sur les problèmes de conflits dans le monde et leurs résolutions.

Enfin, d’autre types de subventions sont accordées à des professeurs du supérieur.

Le 2nd est humanitaire.
- Les subventions accordées dans ce domaine peuvent représenter jusqu’à 5 fois le montant collecté initialement.
- Les subventions 3H (Health, Hungry, Humanity) visent, par définition des actions sur la santé, le combat contre la faim, le développement humain.

Le RI étant divisé 532 districts, chacun dispose d’un fonds spécifique.
Un exemple-type de programme humanitaire du RI est l'opération POLIO+.
Grâce à une campagne de vaccination massive (2 milliards d’enfants vaccinés) en coopération avec d’autres ONG comme l’OMS ou l’UNICEF, le fléau de la polio a quasiment disparu de la surface du globe. Seuls 4 pays présentent encore des foyers endémiques.
Bill GATES, partie prenante dans cette opération humanitaire, a déboursé 100MUS$ pour voir l’éradication de cette maladie, et à demandé en contre-partie au RI de faire de même (100MUS$) sur 3 ans (2008,2009,2010).

Les fonds de participation :
Le maitre-mot est un don, chaque année.
C’est la contribution de chaque rotarien à la construction d’un monde meilleur. Ainsi, 100US$/an pendant 10 ans, permet de devenir PHF (Paul Harris Fellow).
Il existe également d’autres fonds comme :
*  les fonds permanents où seuls les intérêts sont utilisés;
*  les fonds dédiés à une action particulière ou internationale comme Polio+.

Comme on l’a vu, le RI est composé de 532 districts, chacun d’eux comprend :
- un gouverneur (le représentant du RI) ;
- un responsable de fondation du district ;
- un responsable des sous-commissions ;
- un gouverneur élu ;
- des rotariens expérimentés.

Extrait du Bulletin n°10 - Octobre 2008

Par Jean-Claude Brocart, past-Gouverneur, RC Toulouse Ovalie

- Créée en 1998, place du Capitole, l’opération connue un succès encourageant, en drainant 1300 donneurs;
- elle est devenue depuis, une cause nationale;
- elle fait connaître et reconnaître l’importance du don de sang;
- sa cible privilégiée : les jeunes de 18 à 30 ans.

Pour exister, l’opération a besoin de partenaires.
En premier lieu, l’EFS (Etablissement Français du Sang) bien sûr, qui est « partenaire-récoltant »; la municipalité, qui, avec les bénévoles détermine le lieu le plus approprié ; des artistes, les commerçants du quartier peuvent contribuer eux aussi, à la réussite de l’opération.
Car l’animation est primordiale. C’est elle qui fera venir les donneurs ; quelques musiciens, un orchestre, des vieilles voitures… et c’est tout un quartier qui est en fête, ce jour-là.
Une telle action vise et concerne toutes les couches sociales.

Elle peut être soutenue par d’autres clubs comme les Inner Wheel, ou des associations comme « l’amicale des donneurs de sang », présents partout en France.

Résultats 2008 : c’est 50 villes partenaires, + de 15000 donneurs dont environ 40% de nouveaux donneurs, dont une petite moitié avait moins de 25 ans.
Mais surtout, combien de vies sauvées ?
Sans doute des milliers en 10 ans.
Car c’est là le vrai résultat ; donner son sang, c’est sauver concrètement et immédiatement des vies. D’où l’importance de pérenniser l’opération dans le temps, avec des actions inter-clubs et interdistricts, et qui place bien haut la devise du ROTARY : SERVIR.
En résumé, une telle opération ne peut réussir qu’avec :
*  une prise de contact avec l’EFS;
*  Un rapprochement avec un club expérimenté;
*  Une « amicale des donneurs de sang » locale;
*  Un choix de date (avec l’EFS) et de lieu (avec la municipalité) les plus propices;
*  Une recherche de partenaires engagés;
*  Une bonne répartition des rôles de chacun, avec mis à disposition du matériel;
*  Une collation améliorée (la bonne surprise d’après-don !!!), visant clairement à faire revenir le donneur l’année suivante;
*  Une communication bien pensée, autant interne (intra-club), qu’externe (les médias traditionnels, l’affichage, la distribution de tracts…)
*  Une ambiance de fête au village, qui rameute petits et grands;
*  Un encadrement sans faille des bénévoles, qui à l’accueil, qui à la collation, qui à la distribution de tracts…

Extrait du Bulletin du n°8 - Octobre 2008